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Lait, Nutri-Score :
Intermarché et Carrefour haussent le ton
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Parfois, les distributeurs ont le beau rôle : ils auraient bien tort de se priver d’en user, voire - selon certains - d’en abuser… Car ils vont sans doute dans le sens de l’Histoire.
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Ainsi, Thierry Cotillard, patron d’Intermarché, est passé par Linkedin (puis par communiqué de presse) pour exiger des industriels laitiers qu’ils négocient d’abord avec les éleveurs avant de se présenter dans les box des négociations. Assez logique puisqu’Egalim "sanctuarisant" le coût des matières premières agricoles, autant discuter ultérieurement le tarif qui doit le prendre en compte. Au risque toutefois d’engendrer des effets pervers… et sachant que les distributeurs ont eux-mêmes une date butoir à respecter.
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De son côté, Carrefour demande à ses fournisseurs d’afficher le Nutri-Score sur son site Internet, ainsi qu’il le fait lui-même depuis 2019 (voir photo). Comme il y a plus de vingt-cinq ans au sujet des OGM - après les crises ESB -, le groupe se place dans le courant de l’opinion générale, si ce n’est de la rigueur scientifique, et devance les réglementations. Dans Le Mail Agroalimentaire sorti hier, nous faisons en effet le pari qu’il s’imposera avec les autres scores actuellement en gestation.
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Si les marques nationales ne calculent ni n’affichent le Nutri-Score de leurs produits éligibles, "ces produits seront exclus de l’outil “alternative pour mieux manger” présent sur le site de e-commerce. (…) A défaut, Carrefour le calculera lui-même sur la base des informations nutritionnelles disponibles. Les fournisseurs qui souhaitent s’opposer à cet affichage disposent de trois mois. (…) Carrefour indiquera alors sur la fiche produit de chaque référence concernée les marques qui refusent de participer à la démarche". Reste à savoir si un distributeur peut édicter dans l’absolu une règle qui n’a pas encore été imposée par le législateur.
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Créé il y a deux ans pour accompagner les startups de l’AgTech et de la FoodTech, le fonds Capagro II a sécurisé plus de 115 millions d’euros d'engagement sur les
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150 qu’il vise pour sa levée de fonds. Il a déjà investi dans Cuure, et ses compléments alimentaires personnalisés, et Agriodor, dans la bio-protection sémiochimique des cultures.
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Les ventes du groupe Bonduelle ont été quasi-stables durant le premier trimestre de son exercice 2024-2025, de juillet à septembre. Elles baissent toutefois de 2% dans la zone Europe en raison d’un "retrait ponctuel significatif" de l’activité pour les MDD et des contre-performances des salades en sachet, domaine que le groupe va abandonner à LSDH (Les Crudettes) dans l’Hexagone. Représentant 35% du chiffre d’affaires, la zone hors Europe compense avec une croissance de 2,7% grâce à une reprise en Amérique du Nord où le groupe prépare l’arrivée de la marque Bonduelle.
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UE-Mercosur. Les interprofessions Interbev (élevage et viande), Anvol (volaille de chair), AIBS (betterave et sucre) et Intercéréales ont rappelé leur opposition ferme à la conclusion d’un accord UE-Mercosur. Le Premier ministre Michel Barnier les a entendues, qui a fait part à la présidente de la Commission du veto de la France, à condition de rallier une minorité de blocage au sein du Conseil.
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Daunat lance cinq recettes de box de pâtes sur le marché de la RHD. Pour l’heure, c’est exclusivement ce débouché qui est visé, mais déjà concurrent principal de Sodebo sur les sandwichs en GMS, Daunat vient défier la marque sur un de ses terrains favoris.
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Importations. Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, s’est associé à Jean-Michel Javelle, président Sodiaal, pour en appeler à la vigilance de tout l’écosystème laitier français face à la concurrence nouvelle de l’emmental européen dans les rayons français. Un emmental sur quatre consommés en France serait fabriqué à l’étranger.
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Emploi. A l’occasion de la quatrième semaine nationale de l’emploi agroalimentaire, le Groupe Mademoiselle Desserts a ouvert 35 postes à pourvoir. Le leader européen de la pâtisserie surgelée recrute, pour ses sept sites français, techniciens de maintenance, opérateurs de production, conducteur de ligne, chef d’équipe, responsable d’unité de production ou encore directeur d’usine d’ici à début 2025.
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Vague de nominations chez LVMH. Parmi elles, Jean-Jacques Guiony deviendra, en février prochain, PDG de la branche vins et spiritueux (Moët Hennessy) dont Alexandre Arnault sera nommé directeur général délégué. Par ailleurs, Cécile Cabanis (ex-Danone) remplacera Jean-Jacques Guiony comme directrice financière du groupe.
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